Publié le 28 Septembre 2023

Cher lecteur,

Si tu te connectes à mon blog pour la première fois, tu arrives sur un blog de voyages dédié à l'Asie, dans lequel je raconte mes aventures et mésaventures sous forme de carnets de bord. L'objectif c'est de te faire voyager, de t'aider à préparer ton voyage et aussi de te faire rire, parce que je voyage seule, sac au dos, petit budget et du coup, il m'arrive quelques galères.

Le blog a été initialement créé pour que mes proches puissent me suivre pendant mon tour d'Asie de 6 mois en 2011. Ne me cherche pas dans Clichy, cela fait longtemps que je n'y habite plus.

Il se lit à l'envers de la dernière page (l'aventure commence en page 30 avec les préparatifs du tour d'Asie) du bas vers le haut. Dans le menu de droite, tu trouveras les carnets de voyage par pays et par année. Pour une meilleure lecture, il vaut mieux l'ouvrir depuis un PC et non un téléphone. Sur téléphone, le texte est noyé dans la pub, on comprend rien. Désolée pour la pub, ce n'est pas un choix personnel, c'est imposé par Overblog. Tu peux utiliser un add block si tu veux.

Je mets régulièrement le blog à jour, n'hésite pas à renouveler tes visites.

Bonne lecture !

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Rédigé par clichy-bangkok

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Publié le 2 Juillet 2023

Itinéraire sur 38 jours : Tokyo - Kyoto - Nara - Osaka - Okayama - Kurashiki - Miyajima - Hiroshima - Onomichi - Tokyo

C'est mon deuxième voyage au Japon. Mon 1er voyage, c'était en 2009, en voyage organisé et pendant hanami. Mais c'était trop court, c'était un voyage marathon, au pas de course, on voit un maximum de choses en un temps record. J'avais tellement envie de revenir, mais à mon rythme.

Tu as compris, j'espère, que j'ai adoré ce voyage. On peut bien évidemment voir plus sur 38 jours, mais l'objectif était de prendre le temps.

Pour le côté logistique : je n'ai utilisé que le train (et ferry pour Miyajima) pour voyager d'une ville à l'autre en m'aidant de Google maps et Japan Official Travel app. J'ai voyagé sans le JR pass et sans réservation, j'ai toujours eu de la place dans les trains. J'ai une carte SUICA, super utile dans les transports en commun, les trains ordinaires et facile à recharger dans les gares. J'ai fait toutes mes réservations d'hôtels sur Booking.com.

Est-ce qu'on peut voyager sereinement en ne parlant pas japonais ? Clairement oui, pas de barrière de la langue à craindre. J'ai 3 mots de japonais à mon actif, et les japonais en contact avec les touristes parlent maintenant un peu d'anglais voire un très bon anglais. Et Google trad est là pour faire le lien quand vraiment ça ne veut pas.

Le budget ? Elevé !!! Je tourne autour de 100€/jour en moyenne, sans me priver. Une petite chambre d'hôtel correcte sans plus et bien placée, c'est environ 60€.

 

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Rédigé par clichy-bangkok

Publié dans #Japon 2023

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Publié le 18 Juin 2023

Jeudi 15 - lundi 19 juin

Jeudi : je quitte Onomichi. J'ai le temps. Je prends la Sanyo Line jusqu'à Fukuyama. A Fukuyama, je pars en quête d'un bento et j'achète mon billet de Shinkansen. Avant de monter dans le Nozomi, je profite du château de Fukuyama depuis le quai.

Direction Tokyo, 3h30 de trajet, arrivée 16:25. Je me perds un peu dans la gare de Tokyo, puis dans la gare d'Ueno. Normal ! J'ouvre mon parapluie pour 10 minutes de marche jusqu'à l'hôtel Apa Ueno Inaricho. Et puis rien, il pleut, je regarde le spectacle depuis ma chambre au 11ème étage.

Vendredi : grand soleil ! Je commence ma journée au musée Hokusai, dans le quartier de Sumida. Au début, je me dis, c'est quoi cette arnaque ? Il n'y a que 2 salles, quelques estampes et surtout du contenu interactif. Puis je découvre l'oeuvre d'Hokusai (le père du manga) sur les tablettes interactives et je suis bluffée par ses manuels de dessins, guides d'apprentissage sur comment dessiner.

Le musée voisin Edo Tokyo est fermé. Pas grave, je profite du beau temps pour traverser le quartier à pied jusqu'à la rivière Sumida et l'immeuble Asahi (le bock de bière de Stark), en toile de fond des vues canon sur la Tokyo Skytree. J'ai fait une belle balade le long des quais aménagés.

Et je suis de retour à Asakusa.

Rentrée à pied bien cuite.

Samedi : aujourd'hui, Shibuya. Le quartier de la mode, aussi connu pour son célèbre carrefour où se croisent plusieurs passages piétons. C'est avant tout un gros bordel en ce moment à cause de travaux pharaoniques à côté de la gare. Tu as compris que je fais les boutiques aujourd'hui ? je cherche aussi les spots en haut des tours pour de jolies vues. J'ai traversé le fameux carrefour (à 10:00 pas grand monde), je suis montée au dernier étage de Magnet by Shibuya (pas mal), je suis montée au dernier étage de la tour Hikarie (bof) puis au dernier étage de la tour Scramble Square (carrément mieux, mais on doit acheter un billet pour la vue, ce que je n'ai pas fait, mais j'ai pris mes photos depuis la galerie d'art à côté du spot payant).

J'ai beaucoup aimé Miyashita park, un petit bâtiment avec des boutiques bobo, des restaurants, des terrasses et un roof top où on trouve, entre autres, une piste de skate et un terrain de beach volley.

Et aussi Cat street, une rue piétonne, ses petites maisons, boutiques de hipsters et ambiance calme.

En rentrant sur Ueno, je change complètement de registre en allant au Ameyoko Market et Okachimachi, ça se passe le long des voies ou sous les voies du métro. C'est un joyeux bordel, il y a des boutiques de souvenirs bon marché et pas forcément de très bon goût, ça sent les grillades, on se serre en terrasse autour de petites tables ou à l'intérieur des bistrots, on a du mal à circuler, il y a un vendeur de poisson à côté du vendeur de tongs et des mecs fringués comme des macs qui semblent faire le guet...

J'ai pas mangé là, je suis allée dans le mini bouboui au pied de mon hôtel, c'était impayable, un décor "lucha libre", le patron qui parle fort, à l'arrivée il demande de quel pays tu viens et au lieu de dire un bol de ramen pour la 2, il gueule un bol de ramen pour la France !

Dimanche : le matin, visite du grand musée national situé dans le parc de Ueno. J'avoue j'ai fait une visite express mais j'ai vu un peu de tout.

La Japanese gallery, qui présente des pièces de la préhistoire au 19eme siècle, et des pièces thématiques (épées, laque...)

La Asian gallery (il y a même une partie égyptienne)

Horyuji treasures gallery

C'est dimanche, tout le monde est de sortie et bien qu'écrasées par la chaleur, les familles sont là pour pique-niquer.

Ensuite, j'ai rendez-vous avec Masami, une amie de Max. Nous avons fait connaissance en nous baladant dans le vieux quartier de Yanaka, cimetière arboré, petites rues tranquilles, la jolie Yanaka Ginza, plein de petites boutiques, de boulangeries ! et l'ancienne boutique-musée Yoshidaya liquor store et ses anciens contenants à sake.

Lundi : dernière journée. Je retourne dans le quartier d'Asakusa pour profiter des boutiques et faire quelques achats. Je ne suis pas seule, dès 10:00 il y a foule. Et avant de me rendre vers mon hôtel situé à côté de l'aéroport d'Haneda, je fais un dernier petit tour dans le parc Ueno autour de l'étang de Shinobazu. Puis c'est l'heure de reprendre le train et la keikyu line pour me rapprocher d'Haneda. J'ai un vol AF demain matin à 09h00, pas envie de me lever à 4h00 du mat'.

Mon hôtel : le Henn Na. Accueillie par des dinosaures pour le check in !!! Ahahah ! le Japon ! Surprenant jusqu'au bout !

Voilà, c'est la fin de la parenthèse enchantée à l'autre bout du monde. Demain je vole vers Paris, pour un retour à la réalité vers 17:00 heure locale.

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Rédigé par clichy-bangkok

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Publié le 15 Juin 2023

Mardi 13 - Mercredi 14 juin

Mardi : je quitte Hiroshima en empruntant 2 lignes de train JR Sanyo. Hiroshima - Itozaki - Onomichi. Je pose mes sacs à la guest house Yado Curly, je prends un plan de la ville à la gare et je commence à découvrir la ville. Bien que fouillis, tarabiscotée, labyrinthique, je suis sous le charme tout de suite! Je vais t'expliquer pourquoi.

Je commence par déjeuner. Je file au U2, ancien entrepôt sur le front de mer reconverti en concept store et hôtel. Le lieu est vraiment sympa et c'était bon. Un bon point pour Onomichi !

Ensuite je longe le front de mer sur la promenade aménagée, ça sent bon comme à la maison, le sel, les algues, il y a des bateaux de pêche, des engins de levage, des bateaux au carénage, des ponts, des bacs qui font le lien avec l'île située juste en face. 

Au sujet des îles : il y a une route mythique à faire à vélo, 70 km d'île en île. Tu te doutes que je ne suis pas venue pour pédaler.

Je regarde mon plan et je tente de comprendre comment Onomichi est fichue. Elle est traversée par une ligne de chemin de fer. On pourrait se dire, tiens ça défigure la ville. Pas du tout, je trouve ça plutôt joli et rétro, ça ajoute un charme à la ville et au bordel ambiant. Je passe donc mon temps à longer la voie ferrée, à passer dessous, au-dessus...

Bon, je continue. Je suis là pour la ville et aussi et surtout pour le parcours des temples : 25 temples sur 2,5 km. Une carte en main. Tu te dis, facile, ça ne devrait pas prendre des plombes ! J'ai trouvé le 1er sans trop de difficulté, Jikoji.

Et après, j'ai lâché la rampe. pas vraiment parce que c'est plein d'escaliers et de pentes bien raides... j'ai lâché le plan, je n'y comprends rien. J'ai aussi arrêté de chercher les pancartes. Comme partout au Japon, chouette, c'est balisé, il y a des pancartes partout, et puis y a plus de pancartes, démerde-toi ! Le fouillis est assez esthétique. Je m'arrête toutes les 2 secondes pour prendre des photos. Je vois 2 ou 3 temples sur le chemin, impossible de savoir lesquels.

Voilà, je passe d'un temple à un cimetière, pour me retrouver dans une installation artistique un peu pointue.

Je visite le Tenneji. L'attrait de ce temple, c'est sa pagode à 3 étages et la vue depuis le chemin qui la surplombe (des escaliers encore !)

Et j'arrive enfin à mon objectif de l'après-midi : le téléphérique qui monte au temple Senkoji. Vue magnifique, belvédère, temple à la hauteur de mes attentes.

Maintenant, il faut redescendre ! Le chemin croise celui du chemin de la littérature, des écrits d'auteurs japonais célèbres gravés dans la roche. Pour les amateurs. Il croise aussi l'allée des chats. Onomichi est connus pour ses nombreux chats. J'en ai vu un peu partout en ville sauf dans cette allée. En revanche, c'est plein d'hommages plutôt kawai ou kitsch, ça dépend de ton point de vue.

Une rencontre : ce papi, je l'ai croisé plusieurs fois. A chaque fois, il dit hello, je réponds, America ? non France ! Ha, un grand sourire édenté.

Après avoir galopé partout en mode surexcitée, je rentre bien claquée à la guest house Yado Curly. Là aussi, c'est le bordel. C'est une vieille maison en bois, rénovée et décorée façon brocante. Elle est même dans certains magazines de déco japonais... mais depuis elle s'est endormie dans le bordel et la poussière. Bon 2 nuits dans un dortoir mixte. Je rencontre mon voisin de lit, un très jeune australien bavard, qui monologue un certain temps sur les distributeurs automatiques. Un vrai sujet, il y en a beaucoup et partout.

Mercredi : je petit déjeune avec mon voisin australien dans un bouiboui appelé Coffe Boy, tenu par une mamie de 88 ans. Elle demande America ? Non France !  Puis je continue le chemin des temples là où je l'ai laissé hier, au pied du téléphérique. Mon objectif c'est Saikokuji, sur l'autre versant de colline. De ce côté, il y a encore moins d'indications. Je pense avoir vu Myosenji

et Taisanji

Et je vois que je ne suis plus très loin de Saikokuji, tout là-haut, encore quelques volées d'escaliers !

Onomichi c'est fatigant ! C'est aussi une ville figée dans le temps. La ville est traversée par une rue commerçante couverte totalement vieillotte, les boutiques sont pour la plupart fermées, ça donne une drôle d'ambiance. Et après 20h, pas la peine de chercher un restau ouvert.

Voilà, j'ai adoré Onomichi, la ville fouillis. Si j'avais eu un jour de plus, j'aurais essayé d'aller à la plage sur une île. Demain, retour Tokyo. Ca sent la fin du voyage !

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Rédigé par clichy-bangkok

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Publié le 12 Juin 2023

Dimanche 11 - Lundi 12 juin

Dimanche : je quitte donc l'île de Miyajima en ferry. Puis au lieu de prendre la ligne JR Sanyo qui va à Hiroshima, je prends l'itinéraire bis, le tram ! Miyajima Line, look kawai, 1 heure de trajet, 62 arrêts.

L'arrêt de tram Inari-machi est a à peine 5 minutes à pied de mon hôtel, le Koko. Bah ça fait pas très sérieux, mais il est franchement très bien et idéalement placé.

Je fais un arrêt à Hiroshima parce que c'est sur mon chemin. Je me suis dis pourquoi pas ? C'est pas la destination qui m'a le plus emballée, mais j'étais quand même curieuse.

Je commence par la visite du très beau jardin Shukkeien : une bonne surprise. Il est inspiré par le lac chinois d'Hangzhou. En plus, c'est la saison des hortensias, ils ont une très belle collection. 

Le jardin se trouve à quelques minutes de marche du château d'Hiroshima. Il a été détruit par l'explosion de la bombe atomique et reconstruit après la guerre. Il a de l'allure, comme ses voisins d'Osaka et Okayama, mais cette fois, je ne cède pas à la tentation : pas de visite de l'intérieur = pas de déception.

Partout en ville, il y a des panneaux expliquant ce qui a été détruit par l'explosion de la bombe atomique. Dans l'enceinte du château, 3 arbres ont survécu, donc ce magnifique eucalyptus.

Lundi : je me rends dans le parc du mémorial de la paix. C'est un joli parc arboré le long de la rivière avec des monuments commémoratifs rendant hommages aux victimes de la bombe atomique. Il reste aussi les ruines du dôme de Genbaku, qui était autrefois le hall de la promotion des industries. Il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. J'ai bien apprécié la promenade, c'est un lieu de commémoration mais aussi un lieu de vie et un poumon vert au milieu de cette ville qui n'a pas beaucoup de charme. Il y a la sortie des groupes scolaires, les petits de la crèche qui prennent l'air, des papis sur les bancs, des joggeurs, des touristes...

Je suis rentrée par les rues commerçantes et les grands magasins. Un déjeuner en terrasse (c'est rare au Japon de trouver des terrasses) et après-midi off.

Prendre le train au Japon, sans JR pass mode d'emploi:

Quand on commence à se renseigner sur le train au Japon, on nous encourage très fortement à acheter un pass JR. A croire que tous les guides et blogueurs sont maqués avec JR. Après avoir fait mes itinéraires et mes comptes, je me suis rendue compte que l'achat d'un pass n'était pas rentable pour moi. Du coup, je voyage sans pass, ce qui ne m'empêche pas de prendre les lignes JR bien évidemment.

Pour les lignes de trains classiques, j'utilise soit ma carte Suica, comme dans le métro: je badge à une borne avant d'accéder aux quais, puis en sortant. Soit je paye mon billet à une machine et souvent je demande l'aide d'un agent parce qu'il faut, comme pour le métro, repérer la station sur le plan avec le prix correspondant (et parfois, on ne trouve pas !).

Pour le Shinkansen : le mieux, pour éviter d'acheter n'importe quoi à une machine, c'est d'acheter le billet aux comptoirs dédiés en gare. J'achète toujours sans siège réservé, c'est moins cher et il y a toujours de la place (wagons 1 à 3).

Pour préparer les itinéraires : je croise les infos entre google maps et Japan Official travel app. Google est assez efficace, en plus il indique quelle sortie prendre. En revanche, il a tendance à ne proposer que les trajets les plus rapides, en Shinkansen donc. L'appli, quant à elle, propose tous les trajets possibles.

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Rédigé par clichy-bangkok

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Publié le 11 Juin 2023

Jeudi 8 - Samedi 10 juin

Jeudi : un sketch ce matin à l'hostel Cuore. Globalement tous les japonais que j'ai rencontrés parle un minimum d'anglais... la fille de l'accueil me voit débarquer avec la clef et mes backpacks. Je check out donc. Je lui demande si je peux rester dans le bar pendant une heure. Est-ce que je veux prolonger d'une heure dans ma chambre ? non meuf, je te rends la clef et j'ai mes sacs sur le dos. Est-ce que je veux une nuit de plus ? même réponse. Elle a appelé son jocker pendant 10 minutes. Ok, je peux rester jusqu'à 11. J'ai été tentée de lui demander si ça posait problème jusqu'à 11h30.

Je prends 2 trains JR Sanyo Kurashiki - Mihara - Miyajimaguchi, puis un ferry pour l'île de Miyajima. J'arrive sous la pluie à 15h30.

Super accueil au Yamaichi Bekkan, petite auberge tenue par Shinko. Le diner est compris dans le prix de la chambre. Mama mia ! J'ai 3 soirs ici, je vais prendre 3 tonnes ! C'est une succession de petits plats hyper délicieux et le menu est différent chaque soir. Le petit déjeuner japonais est également un délice et hyper copieux. La régalade !

Et comme à Nara, il y a des daims en liberté partout en ville. Ils attendent la nourriture, ils volent, ils insistent, ils machouillent les vêtements, font les poubelles...

Vendredi : visite du Itsukushima shrine, le sanctuaire rouge et blanc, sur pilotis et dans l'axe du fameux tori. Pas grand chose à l'intérieur, je regrette un peu d'avoir acheté mon ticket. Je le trouve tout aussi joli vu de l'extérieur ! Le tori, 16 mètres de haut, on l'a tellement vu et revu, au premier abord, je me dis, ok le fameux tori ! Mais pendant 3 jours je n'ai pas arrêté de le regarder, de le photographier par tous les temps, marée haute, marée basse... mesmérisant.

Le tori aurait plus de 1400 ans. Itsukushima jinja est un sanctuaire shinto. A l'époque de sa construction, le site était sacré et les visiteurs n'avaient pas le droit de mettre pied à terre. Ils devaient arriver par bateau et passer sous le tori. 

Ensuite, c'est l'heure de la rando jusqu'au sommet du Mont Misen. 2,5 km de montée et d'escaliers, soit 1h30 à souffler et à suer comme un porc en forêt. C'est le sentier réputé le plus facile, momiji path, mais c'est loin d'être une balade ! Après 2,5 km, arrivée à un croisement, d'un côté la station du ropeway (téléphérique) de l'autre, le chemin continue sur 700 mètres jusqu'au Reikado Hall, là où brûle la flamme depuis 1200 ans. Puis encore 15 minutes de montée pour accéder au belvédère et à la superbe vue. Soit 2 heures de grimpette qui m'ont vraiment cassé les pattes pour le reste de la journée. Je suis redescendue avec le ropeway. Même si le prix est assez élevé (1100Y l'aller simple), il faut pas hésiter!

Tu veux mon avis sur la randonnée jusqu'au sommet du Mont Misen ? Ben, à moins d'être jeune et sportif, garde tes forces et prends le ropeway. Sur le chemin momiji, pas grand chose d'intéressant à voir. La forêt et une petite cascade et les fameux escaliers à n'en plus finir. La partie intéressante c'est celle qui commence à la station du ropeway. Il reste quand même 1 km à monter à partir de là. Il faut y aller, bien sûr, la vue vaut vraiment le coup.

Bon, après cet effort, je prends un petit en-cas en ville pour goûter l'une des spécialités de l'île, le momiji manju. C'est un petit gateau en forme de feuille d'érable (momiji) fourré à la pâte de haricot rouge. C'est joli mais vraiment pas bon ! Puis, retour à l'auberge et sieste ! Et le lendemain, un doliprane.

Samedi : assez d'attaque pour monter d'autres escaliers mais moins vertigineux cette fois. Ceux du très beau Daisho temple. J'ai trouvé ce temple magique avec ses jolis pavillons, les moulins à prières, la vue, ses 500 statuettes tout le long d'un escalier moussu. Et quelle ambiance dans la "grotte" Henjokutsu : lanternes, 88 bouddhas alignés provenant des 88 temples du chemin de pélerinage de Shikoku. 

Un petit tour en ville, très jolie avec ses maisons anciennes.

Une visite au Hokoku Shrine et à la pagode à 5 étages. C'est un édifice en bois immense, qui offre de jolis points de vue sur la ville et la mer et un repos bien mérité au frais.

Puis, je prends un petit en-cas au café Tenshinkaku (encore des marches) pour un cheese cake trop bon et une très jolie vue sur Hokoku et la pagode depuis la terrasse.

Le tori, je ne m'en lasse pas. Je suis revenue le soir pour le coucher de soleil, mais j'ai eu la pluie à la place.

Dimanche matin : check out. Shinko est tout émue de me voir partir et elle a refusé que je paye mes petits déjeuners.

Horaires du ferry JR à destination de Miyajima :

 

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Rédigé par clichy-bangkok

Publié dans #Japon 2023

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Publié le 8 Juin 2023

Lundi 5 - Mercredi 7 juin

Lundi : départ d'Okayama, pas de grand stress, Kurashiki est à 15 minutes en train ! Je prends mes quartier à l'hostel Cuore, parfaitement situé dans le quartier bikan, c-a-d le quartier historique. Attention, mignonnerie ! Petit canal arboré, balades en barque, maisons anciennes en bois, petites boutiques mignonnes... C'est aussi une ancienne ville qui a prospéré grâce à l'industrie textile, coton, filature, et maintenant c'est je royaume du jean (1965), du tatami, des uniformes scolaires et des jikatabi (chaussures traditionnelles qui séparent le gros orteil).

En arrivant lundi, j'ai constaté que le centre historique est vraiment petit. J'ai prévu d'y passer 2,5 jours, ce serait pas un peu beaucoup ? Finalement non, il y a pas mal de choses à découvrir, et j'ai eu une journée de pluie ! Les visites :

Une visite guidée avec une bénévole (Aki) de l'office du tourisme, 1h30 de visite en anglais, super intéressante et gratuite. Tous les lundis, mercredis et vendredis à 13h30. 

Ivy square : ancienne manufacture reconvertie en hôtel, restaurants et boutiques de créateurs. Construite en briques, elle supportait mal le climat, elle a été recouverte de vigne vierge.

On a appris aussi, entre autres, qu'il y a un style architectural "sea cucumber" :

J'ai visité 3 maisons. Ce sont des maisons familiales de marchands, entrepreneurs... qui ont "fait" Kurashiki.

Inoue Residence : ma préférée, visite guidée en anglais par le propriétaire des lieux. La maison a été ouverte au printemps après plus de 10 ans de travaux de rénovation. C'est la maison la plus ancienne de la ville.

La résidence Ohashi : difficile à trouver (mon google maps m'a rendue folle). La famille a fait fortune dans l'exploitation des rizières et marais salants, puis dans la finance. Maison fin 18ème en bois avec un mini musée d'objets ayant appartenu à la famille. Une très belle visite.

La 3ème maison, c'est celle de la famille Ohara. C'est LA famille influente de la ville, leur nom est partout. La famille a fait fortune grâce aux filatures de coton. Sa richesse lui a permit de construire le grand musée Ohara, d'acquérir des oeuvres exceptionnelles de peintres du 20ème siècle et de soutenir le peintre Torajiro Kojima.

Le musée Ohara, attention chefs d'oeuvres ! Ca commence bien avec deux statues de Rodin à l'extérieur, puis Monet, Picasso, Gauguin, Kandinsky, Giacometti, Soulages... et une oeuvre del Greco rien que ça !

J'ai moins aimé le bâtiment consacré aux arts asiatiques que j'ai trouvé bien tristouille. Et la 3ème annexe était fermé, mais le prix d'entrée, lui, n'a pas baissé : 2000Y.

Je suis montée sur les hauteurs de la ville, dans le parc Tsurugatayama où l'on peut voir Achi Shrine et Ara Shrine ainsi que les toits de la ville.

Il y a aussi plein de restaurants (ahahaha ils ferment à 17:00 pour la plupart,après c'est mortibus) et des échoppes avec des trucs sympa à déguster. Je n'ai pas testé les trucs bleus, mais comme on est au royaume du jean, ils colorent les glaces, les boissons et des desserts en bleu.

Pour ma part, j'ai cédé à une envie de fraises. ici c'est la grande mode de la fraise, si bien qu'un article du Courrier International est consacré au phénomène... Je participe au réchauffement climatique donc ! Cannelé et mochi fraise de Ichigo Sweets, trop bon !

J'ai aussi englouti un "pudding", spécialité du coin, une crème aux oeufs avec du caramel. Pas de photo de ce bref moment.

Conclusion : emballée par Kurashiki !

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Rédigé par clichy-bangkok

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Publié le 5 Juin 2023

Vendredi 2 - dimanche 4 juin

Vendredi : je quitte Osaka sous le déluge ! Direction la gare de Shin-Osaka pour prendre le shinkansen qui s'arrête à Okayama. Arrivée trempée à l'hôtel Koraku, ma chambre est prête heureusement ! Je vais pouvoir sécher tranquille.

Samedi : changement de météo, ciel incroyablement bleu ce matin. J'ai mis le réveil tôt pour passer une journée sur l'île de Naoshima, connue pour être le temple de l'architecture contemporaine et le lab de Tadao Ando ainsi que pour ses musées et oeuvres d'art en plein air. Allez, courage ! En gare d'Osaka, un petit train pour Chayamachi puis un petit train pour le port d'Uno, un ferry à 9:22, arrivée sur l'île au port de Miyanoura à 9:42. Et ça commence plutôt pas mal (si tu vires les groupes de touristes qui sont devant, dedans, autour des oeuvres...)

Je décide de faire le tour de l'île à pied et non en vélo électrique (oui parce qu'il y a pas mal de montées) et d'y aller doucement, sachant qu'il y a un bus de temps en temps au cas où. Je longe la côte et les paysages sont canons.

Je zappe le musée Chichu : il faut réserver et payer sur le site internet, c'est cher, et les avis sont mitigés.

J'allais sur la Benesse House, mais j'ai pris le mauvais chemin et je me suis retrouvée à l'entrée du musée Lee Ufan. Que je n'ai pas visité, je reste focus sur mes choix :).

Je paye mon billet pour la Benesse House et la Valley Gallery. Architecte Tadao Ando. J'ai adoré les deux musées. La vallée :

Et la maison. Je ne mets pas de photos de l'intérieur, je te laisse y aller pour découvrir. Je te montre quand même mon plateau déjeuner ! 

En quittant la Benesse House, l'art est dans le parc et gratuit dans l'outdoor museum. Des plages qui donnent envie de se désaper, de nombreuses oeuvres de Nikki de St Phalle et la deuxième citrouille de Yayoi Kusama. Pour la petit histoire, j'ai râlé car impossible de prendre une photo sans personne, la dame a côté de moi a fait évacuer son groupe de la citrouille, non sans mal, au moment où je prenais la photo il y en a une qui s'est mise devant moi...

Je continue à pied vers le très joli village d'Honmura, pour visiter le Art House Project, un ensemble de maisons transformées en lieux arty, avec des installations artistiques qui peuvent laisser perplexe. J'ai "visité" Kadoya, Minamidera (celle-ci ne te laissera pas indifférent, expérience sensorielle garantie), Ishibashi et Gokaisho. 

Je suis allée aussi me reposer à la maison "the Naoshima plan 2019 the water", celle-ci est gratuite et intéressante, un petit film explique le projet et l'art ancestral de la construction, de la gestion de l'air et de l'eau.

Et une super balade dans Honmura, joli petit village et port de pêche. Et une pause à la plage.

J'ai repris le ferry à Honmura, départ 17:20, puis en gare d'Uno un petit train pour Chayamachi puis un petit train pour Okayama. C'était la parenthèse enchantée. Je regrette juste de ne pas avoir anticipé et prévu de rester une ou deux nuits à Naoshima.

Dimanche : je devais mettre le réveil pour traverser Okayama au petit matin et assister à un cours de méditation zazen. Tu imagines la suite ? grasse mat' ! Aujourd'hui, je visite le château noir d'Okayama et le jardin Koraku-en.

Le château : comme son voisin d'Osaka, c'est une reconstruction. Il a brûlé en 1942 dans les bombardements. Sa façade est noire, il est aussi appelé, le château du corbeau. Il a de l'allure en extérieur, mais, comme son voisin, l'intérieur est décevant. Et c'est tout en japonais. 

Et le grand jardin Koraku-en, juste en face du château. C'est l'un des jardins les plus beaux du Japon.

J'ai eu le temps de profiter du centre commercial de la gare et de ses jolies boutiques et du joli canal arboré qui traverse la ville, ponctué de sculptures, souvent en lien avec la légende de Momotaro, un héros du folklore japonais.

 

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Rédigé par clichy-bangkok

Publié dans #Japon 2023

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Publié le 1 Juin 2023

Lundi 29 mai - jeudi 1er juin

Lundi : je quitte Nara en train sur la ligne Kintetsu jusqu'à la gare de Nippombashi. Mon hôtel, le Quintessa Shinsaibashi est à 10 minutes à pied. Bien joué, organisation au top ! Premier réflexe : acheter un parapluie ! Et profiter des rues commerçantes couvertes, comme Shinsaibashi Suji et des deux department stores, Daimaru et Parco. Je suis bien loin de ma cure de temples et jardins. Bienvenue dans la société de consommation et sous une pluie infernale!

Pour la petite histoire : j'avais envie de yakitori. J'entre dans un petit resto hyper sympa, et je commande une formule 4 brochettes. 1ère brochette : du foie de volaille (je tique un peu mais je me lance et c'est bon), 2ème brochette : du coeur de volaille (je frôle la syncope. Allez, courage, à l'aventure, c'est une première fois ! et c'est bon), 3ème et 4ème brochettes plus classiques, les parties nobles du poulet.

Mardi, mercredi, jeudi : j'essaye d'esquiver les gouttes et je fais quelques visites plus ou moins intéressantes.

Le château d'Osaka : beau de loin, mais loin d'être beau. Donjon, murailles, douves, parc, c'est beau et impressionnant ! En revanche, j'ai été super déçue par l'intérieur : c'est une reconstruction ok, mais c'est froid, on se croirait dans le hall d'un immeuble de bureaux et à moins d'être féru d'histoire, les détails de la bataille machin et la défaite de bidule ne m'ont pas du tout inspirée. J'ai quand même rencontré des gens qui ont aimé la visite, comme quoi... Un truc positif : on a une très belle vue depuis le 8eme étage.

A côté du château, une visite passionnante : le musée d'histoire d'Osaka. C'est bien fichu, ludique et plein de détails. Ce sont des maquettes, des reconstitutions, des films, qui te plongent dans l'ambiance d'Osaka du Moyen-Age à l'époque moderne. Au fil des salles, on voit l'évolution de la ville et des modes de vie.

Le musée de l'habitat et de la vie à Osaka (museum of housing and living) : il complète bien la visite du musée précédent. Le musée a reconstitué en taille réelle 2 rues d'Osaka à la fin de la période Edo. On peut déambuler, entrer dans les maisons, un petit film est aussi super bien fait. Puis des maquettes décrivent l'évolution de la ville et de l'habitat. Par exemple, j'ai appris un truc, après la guerre et les bombardements, les familles avaient été relogées dans des bus.

Le musée d'art Fujita : conséquences d'une visite à l'arrache et non préparée, flop ! Il ne s'agit pas du Fujita l'artiste, mais d'un collectionneur. Ahahaha ! la quiche ! Sur le net, je lis 2000 objets d'art, mais le musée, très moderne, ne compte que 3 salles, et bien que les objets, étoffes, estampes... soient magnifiques, le compte n'y est pas ! Décevant donc.

Osaka, c'est surtout à l'extérieur que ça se passe.

Dotonbori : un canal et une rue située en parallèle. Des restaus, des bars et surtout des pubs géantes et délirantes. Jour/Nuit 

Un autre endroit aux façades délirantes : Shinsekai, quelques rues avec restaus et salles de jeu. Et un joli point de vue sur la tour Tsutenkaku.

Denden Town : ça tient en quelques rues, royaume des geeks, de l'électronique, jeux vidéos, pop culture et maiden cafés. La petite version d'Akihabara à Tokyo. Bof, déçue.

Une autre déception : la rue Sennichimae spécialisées dans les ustensiles de cuisine. Je m'attendais à un truc dingue !

Encore une !?? oui une autre déception, Kuromon market, une rue dédiée au poisson ! Un peu piteuse.

Tu dois te dire, waou ! elle a traversé toute la ville !!! Pas du tout ! Mon hôtel est hyper bien placé, toutes ces activités sont assez proches les unes des autres, à pied ou à quelques stations de métro.

Conclusion : mitigée au sujet d'Osaka. Je trouve les gens très sympas. En revanche, il y a un truc qui m'horripile et ça faisait longtemps que je n'avais pas lâché en pleine rue des "p*** !" : les vélos. Espace partagé sur les trottoirs, j'ai failli m'en prendre plusieurs. On se croirait à Paris.

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Rédigé par clichy-bangkok

Publié dans #Japon 2023

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Publié le 28 Mai 2023

Jeudi 25 - dimanche 28 mai

Jeudi : je quitte Kyoto en train, je me dirige vers Nara mais en faisant un crochet par un monastère pour passer la nuit en "temple stay" au Gyokuzo.

Mon trajet : je fais un Kyoto - Nara sur la ligne JR Nara Line. Je m'arrête à Nara pour une correspondance. Ensuite, je prends la Yamatoji Line / Osaka Loop, direction la gare d'Oji. C'est pas fini ! A Oji, je dois prendre le bus 42. Je cherche l'arrêt, mais comme je ne veux pas manquer le départ du bus, je demande aux agents à côté des portillons. Une dame m'explique, oh puis non, je viens avec toi je vais te montrer. Trop mignonne ! Je monte dans le 42, pour m'arrêter à Shigiohashi, le stop le plus proche du temple Gyokuso. 

J'ai choisi ce temple proche de Nara plutôt que d'aller à Koya-san, un peu trop célèbre pour ses temple stays. Koya-san me semblait assez en retrait par rapport à mon itinéraire. Bon, pour le côté proche de Nara, c'est un peu raté, j'ai fait un bon détour pour rejoindre le temple et pour l'aspect moins touristique aussi car, à peine assise dans le bus, je papote avec 2 mexicains et une famille de français. L'un des petits garçons est hyper bavard, il me mitraille de questions. Donc mon arrivée n'est pas franchement au top du zen ni de la concentration.

Arrivée vers 16:00, formalités de check in. Ahhhhh ! ils ont paumé mon mail et ma demande de réservation. Damned, je me vois déjà faire le chemin en sens inverse. Un petit coup de téléphone au central (allo le central...) et c'est réglé. J'intègre la chambre 314. C'est futon au sol et ambiance dépouillée.

Il est encore tôt, j'en profite pour faire un tour dans le complexe de temples.

18h00. T'as pas encore faim, tant pis, c'est l'heure du diner végétarien, servi dans une immense salle, toute vide, chacun est installé devant son plateau, assis sur les tatamis. C'est dépouillé, on entendrait les mouches voler, mais le petit Français bavarde toujours.

Puis, c'est l'heure d'aller prendre un bain au onsen. Il n'est ouvert que de 17:00 à 22:00, pas le matin. La toilette, c'est maintenant. J'enfile mon yucata deux fois trop grand pour moi (désolée, pas de photo de ce moment), j'entre dans le onsen. J'ai déjà pratiqué, je sais ce que j'ai à faire, me déssaper, entrer dans la salle d'eau, prendre un tabouret, me doucher et ensuite plonger dans le bain hyper chaud. On est deux touristes. Et là, la rigolade, il y en a une qui arrive en mode c'est l'heure du jacuzi, en maillot de bain, elle entre dans le bain sans se laver, et en plus elle est tatouée (interdit en général dans les onsens).

Très mal dormi, lit dur, oreiller dur, réveil à 4:15 pour la cérémonie du feu, à 4:45. C'était un beau moment, très mystérieux, un moine entretient le feu, un second lit les psaumes au rythme du tambour. Ensuite chacun est invité à se purifier auprès du feu, puis à prier Bishamonten, une divinité apportant fortune et succès professionnels. Ça ressemble à ça (c'est la photo de la photo)

Le petit déjeuner est à 7:30. Même petits plateaux que la veille au soir. Le check out est à 10:00.

Petit tour à nouveau dans les temples. Ici, il y a plein de tigres, statues, images... selon une légende, Bishamonten serait apparue à un prince à l'heure du tigre, le jour du tigre, l'année du tigre, lui apportant la victoire sur son ennemi.

Vendredi : je quitte le Gyokuzo-in en bus 43, arrêt en gare d'Oji, je prends le train sur la Yamatoji Line et je m'arrête en gare de Nara. Mon petit déj est déjà loin, j'ai faim. Je m'arrête dans une chaine de boulangerie "française", musique accordéon etc. Bah c'était marrant.

J'arrive au Iroha Grand hotel, hyper bien placé dans Nara, proche des deux gares et du parc. Et une super sieste pour me remettre de ma courte nuit, puis un tour dans mon quartier et dans les petites rues commerçantes.

Samedi : après un sandwich au jambon et un grand café au Cafe Doutor, j'entame une journée classique dans le parc de Nara. Kofukuji, Todai-ji, Kasuga Taisha et un jardin peut-être...

Je commence par le premier temple du parc, le Kofukogi. J'achète un billet combiné "main hall + musée". Le musée (national treasure museum) est beaucoup plus intéressant que le main hall. Si j'avais su cela, je n'aurais pas acheté ce ticket. Pas eu accès au central golden hall... J'ai fait une visite express, j'ai préféré les extérieurs et la pagode à 5 étages que l'on voit de très loin. Kofukogi, c'est pas mon coup de coeur, du tout.

Ensuite, le Todai-ji. C'est imposant, écrasant, tout est surdimensionné ici. A commencer par sa porte d'entrée. Le Daibutsu-den est colossal, c'est la plus grande construction en bois du monde. Il héberge, entre autres, le Daibutsu, le plus vieux bouddha, 18 mètres de haut. On y montre également une tuile faitière dorée, le shibi, 3,33m x 2,48m, soit 1,7 tonnes.

D'autres édifices font partie du complexe Todai-ji. J'ai fait des choix. J'ai vu la cloche, le Nigatsudo et Tamukeyama.

Je suis montée au Nigatsudo. J'ai beaucoup aimé cet endroit, peu de monde, une belle vue, une belle ambiance. Il est situé à flanc de la montagne Wakakusayama.

Tamukeyama Hashimangu shrine. C'est un petit sanctuaire joli et reposant.

Il est plus que l'heure de déjeuner. Je vais au Mizuya Chaya, un bouiboui à udon, au milieu de la forêt. En fait c'est aussi en bord de route. La régalade !

Ah oui j'oubliais ! On est aussi au royaume des bambis. Ca grouille de daims. Ils sont en liberté, comme tous les daims, ils broutent, mais malheureusement pour eux, on a eu l'idée de les rendre accros à des galettes, vendues aux touristes pour les appâter, faire des selfies, des vidéos supposées rigolotes... c'est un cirque pas possible. Les daims sont assez affables mais ils peuvent s'enerver quand la galette se fait attendre et que le touriste joue à je te donne oh et puis non j' te donne pas. Ils ont aussi la particularité de saluer les humains. On s'incline donc devant les daims, ils s'inclinent en retour (ils veulent surtout une galette !). Allez dis bonjour à bambi et on passe à autre chose.

Le petit resto est juste à côté de Kasuga Taisha, le sanctuaire shinto vermillon et blanc aux 3000 lanternes. Le cèdre japonais vénérable dans l'enceinte aurait 1000 ans, il fait 23 mètres de haut et 8 mètres de circonférence. Ce site est magique.

Puis un petit tour au musée Kasuga Taisha pour admirer quelques trésors, comme les tambours utilisés pendant le festival Wakamya Onmatsuri. Des panneaux peints d'une grande beauté que l'on n'a pas le droit de prendre en photo. Du coup je mets la photo de l'affiche.

Maintenant c'est l'heure de prendre le chemin du retour. Je vais voir du côté des jardins Isuien et Yoshiki-en. Le 1er est à 1200Y l'entrée et le deuxième, j'ai vu une porte close... c'est signe qu'il faut rentrer à l'hôtel !

Dimanche : je devais passer cette journée à l'extérieur de Nara, dans la petite ville d'Asuka. Pourquoi je n'y suis pas allée ? 1) une grosse flemme, 2) il faut prendre 2 trains, 3) c'est assez étendu et visitable en bus ou à vélo. A la place, je vais me balader dans le quartier très mignon de Naramachi, au sud de Nara. C'est plein de jolies maisons en bois, de petites boutiques et ateliers.

Il y a des maisons qui se visitent. La première c'est Naramachi Nigiwai no-le. Ancienne maison d'un commerçant, construite en 1917. Les maisons machiya servait de boutique et d'habitation. Les caractéristiques de ces maisons sont leur forme longue et rectangulaire, et les kochi, les lamelles de bois couvrant la façade, permettant de voir sans être vu.

La deuxième maison, c'est Naramachi Koshi no-ie. C'est une réplique d'une maison machiya montrant la vie dans ces maisons. Les petites pièces, les ouvertures, le système de ventilation...

La troisième maison est celle d'un écrivain japonais célèbre, Naoya Shiga. Ca n'est pas un machiya, mais une grande maison de famille.

C'était super agréable de visiter ces 3 maisons, intéressant, et surtout ça change des temples et jardins. Il y a une autre maison proche du jardin Isuien, mais là j'ai la flemme. J'ai en revanche cherché l'entrée du site archéologique Zuto. Pas trouvé ! D'après ce que j'ai compris ce sont les ruines d'une pagode en forme de pyramide et ce serait aussi la tombe d'un moine (enfin de sa tête plutôt !).

Demain, je change de registre, je pars pour Osaka !

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Rédigé par clichy-bangkok

Publié dans #Japon 2023

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