birmanie 2011

Quelques adresses et prix pratiqués en 2011

Rangoon

Beautyland Hotel : entre 8$ (chambre sur le toit sans clim sdb à partager) et 15$ (chambre sans fenêtre avec sdb) + petit-dèj, super bien situé

Mandalay

Royal GH : 10$ la simple + petit-dèj, basique, super bien située

Bagan

Winner GH : 8$ la double, sdb à partager, ventilo, petit-dèj, très basique, super bien située

Kalaw

Eastern Paradise : 8$ la double, avec sdb, petit-dèj, confortable

Inlé

Queen Inn : bungalow à 8$, super bruyant

Teakwood GH : 15$ la double (30$ avant négociation) avec sdb, petit-dèj, confortable

Moulmein

Breeze GH : 6-7$, sdb à partager, petit-dèj, très basique

Transports

Un aller en bus Rangoon - Moulmein : 10 000 k (prix touriste) // 5 000 k (prix local, quand le chauffeur a acheté à ma place !)

Train Mandalay - Bagan : 10$

Bus Inlé - Rangoon : 16 000 k

Trek Kalaw-Inlé : 15$/jour/personne

une course en taxi collectif à Mandalay : 2 000 k

Trajet en pick up collectif Mandalay - Pyin OO Lwin : 4 000 k

Mercredi 27 avril

Départ en bus pour Moulmein. C'est très dérangeant d'être la seule étrangère dans le bus, mais ça n'est rien comparé à ce qui m'attend le lendemain ! En arrivant à la Breeze GH, j'ai retrouvé par hasard Marie (avec qui j'ai fait le treck Kalaw - Inle). 

La Breeze Guest House : c'est difficile à expliquer. C'est une enfilade de cellules (chambres, toilettes à la turque, salles de bain et lavabos) pour les hôtes locaux. Pour les touristes, c'est un peu mieux. Ma chambre n'a pourtant pas de fenêtre, l'avantage s'il y en a un c'est que je n'ai pas de moustiques ! Et la salle de bain à partager est aveugle également, ça ressemble à un petit sauna en fin de journée. Mais je ne suis pas là pour me prélasser dans ma chambre, ni passer 3 plombes dans la salle de bain ! Quoiqu'il n'y a pas énormément de choses à faire à Moulmein. Enfin, c'est ce que j'imagine à mon arrivée.

Pas de prélassage possible de toute façon, parce que dès 6h du matin, nos amis birmans se raclent copieusement la gorge, si bien qu'il est impossible de dormir.

Jeudi 28 avril

Avec Marie, nous avons loué 2 moto taxis pour visiter les environs.

WAOU ! Putain, c'est beau ! Nous avons traversé des paysages magnifiques (champs, rizières, sur fond de formations karstiques), des villages, nous avons visité des grottes, un monastère perché sur un rocher (Kyauk Ka Lat) absolument splendide, et nous sommes allés jusqu'à Hpa An. 

Vendredi 29 avril

L'ile de l'Ogre : à 11 km, mais la traversée en bateau prend presque 1h30.

Nous avons eu le bonheur d'être promenés (Marie, U, un touriste coréen et M. Antoine, le guide) en charrette tirée par un pauvre cheval tout efflanqué. Quand le petit cheval s'est mis à courir sur la route défoncée, on a cru qu'on allait être jetés hors de la charrette : c'était assez compliqué de continuer de sourire, de faire coucou d'une main, dire bonjour à tout le village et de se cramponner grave pour ne pas être éjectés ! Il n'y a franchement rien à voir sur l'île, mais c'était une belle journée et assez comique.

U est un gentil garçon mais il a un physique assez atypique : très grand, une grosse tête et la démarche balourde. Tous les enfants se mettent à pleurer quand ils l'aperçoivent. C'est lui l'ogre.

Samedi 30 avril

Qui a dit qu'il n'y avait rien a voir à Moulmein ? Moi, probablement. Je suis partie en expédition (en gros 15 mn à pied) au sommet de la colline qui surplombe Moulmein et où il y a évidemment des pagodes et des monastères.

Des pagodes, encore ? Même pas blasée des pagodes. Mais il y a surtout le panorama, et là c'est canon ! Vue de la terre ferme, je trouvais Moulmein plutôt assez moche. Avec de la hauteur, splendide !

Dimanche 1er Mai

Retour à Yangon par le bus sous la pluie (Ça y est, le temps se gâte, il est temps de partir).

C'est Min-Min mon chauffeur de scoot qui m'a acheté le billet : moitié prix ! 5 000 Kiats au lieu des 10 000 Kiats à l'aller.

Mardi 26 avril

Après environ 15 heures de bus depuis Inle, nous sommes de retour (Rachid, Barbara et moi) à Yangon.

La gare routière est un joyeux bordel ! Et j'y retourne demain matin à la première heure pour aller à Moulmein. En bons routards, Rachid et Barbara veulent prendre un bus pour rejoindre le centre-ville. Bonne pioche, c'est pas évident de se faire expliquer où le prendre, le trouver, faire comprendre où on veut aller, mais c'est assez fun. Je ne regrette pas l'aventure !

Je viens d'acheter un billet pour Moulmein, dans le sud du pays, histoire de conclure mes aventures birmanes dans un endroit agréable (c'est du moins ce que j'espère) et détendu, tout le contraire de Yangon, que j'ai du mal à supporter. Cette fois, je serai seule, mes compagnons de voyage quittent le pays demain. Enfin, on n'est jamais tout à fait seule en Birmanie : les étrangers attirent beaucoup la curiosité des locaux.

Mercredi 20 - 25 avril

Arrivée l'après-midi complètement crevée. Pourtant, la dernière matinée de trek a été plutôt facile.

Je partage un bungalow avec Barbara, au Queen Inn GH, pas terrible, bruyant, on y reste une nuit. Dommage parce que les patrons sont vachement sympas, ils sont plein de petites attentions, notamment on a droit à un ou deux jus de fruits frais par jour. Et on adore ça !

Après cette 1ère nuit et la visite d'autres hébergements, on choisit Teakwood guest house. Ce sera donc là qu'on passera, avec Barbara, les 3 prochains jours à buller. Très jolie déco, c'est le grand luxe pour nous. Chambre à 30$ négociée 15$.

Balades en bateau sur le lac avec Barbara, Rachid, Armen et Tils. J'ai l'impression d'être arrivée au paradis !

Sur une journée, on peut voir en vrac :

- le marché de PhangDawOo

- la pagode de PhangDawOo

- un monastère (des chats sauteurs : cette partie est pathétique ! Fait trop chaud pour que les chats sautent dans des cerceaux !)

- des pécheurs qui rament debout avec une jambe

- des villages lacustres

- des jardins flottants

On ne se lasse pas des balades sur le lac, des paysages qui se reflètent dans l'eau, des jardins flottants, les maisons sur pilotis et les scènes de vie quotidienne des birmans qui vivent sur le lac.

Retour sur le Lac le dimanche matin pour aller sur les marchés avec Katherine, une suisse et un couple de Hongrois : c'est riche en couleurs et en odeurs. Les différentes ethnies viennent y vendre leurs produits.

A part ça, on croise toujours les mêmes touristes, on a tous a peu près le même itinéraire...Donc on se retrouve inévitablement dans les mêmes villes, les mêmes guest houses et les mêmes sites touristiques. J'apprécie la compagnie des autres touristes parce que le temps me semble long toute seule, mais de temps en temps, il faut sortir du groupe, c'est là qu'on rencontre vraiment les locaux qui adorent taper la discute (moi avec les 3 mots magiques en Birman et eux avec une dizaine de mots anglais !).

Testé le massage birman administré par une vieille dame : beaucoup moins musclé que le massage thai. Et c'est reparti pour une sieste !

J'ai perdu toute notion du temps, j'ai l'impression de voyager depuis des mois...

Mon régime alimentaire ne s'améliore pas : après les glaces à la fraise du Nylon à Mandalay, me voila accro aux milk-shake à la fraises du Yaung Shoo In ! Faut dire que rien ne me bouleverse côté cuisine, tout est gras, la majorité des plats et des snacks sont frits.

Coté météo, iI fait moins chaud au bord du lac mais il fait aussi plus humide. Il pleut de temps en temps. Mais le climat me rend vaseuse, j'ai envie de dormir toute la journée. Je vous laisse donc pour aller faire une sieste.

Le groupe : Rachid, Barbara (allemande), Armen (français), Marie (française) et Tils (allemand) + le guide, MinMin et son cuisinier.

Lundi 18 avril - mercredi 20 avril

Je peux le dire maintenant que le trek est terminé, ça valait le coup de le faire, les paysages étaient splendides, l'ambiance super, donc je ne regrette pas.

En revanche, je ne disais pas ça pendant le trek: c'était très dur pour moi physiquement, ça ne ressemblait en rien à une balade de santé : terrain accidenté, ça monte, ça descend, faut regarder constamment ou on met les pieds parce qu'il y a beaucoup de caillasses et en plus on a marché très vite (à mon goût) trop vite pour vraiment apprécier le paysage, j'ai pas mal cavalé pour suivre les autres, parce qu'il y avait du niveau... mais effectivement ça valait le coup :

- pour l'ambiance

- pour la nuit passée chez l'habitant

- pour la nuit passée dans un monastère

- pour les villages traversés, les scènes de vie à la campagne, les différentes tribus rencontrées, la jolie petite gare

- et pour les paysages somptueux

Paysages étonnants et très changeants, on passe du Massif central, à la Toscane pour arriver en Asie dans les rizières. Étonnant également, les cigales asiatiques font un bruit infernal.

La nuit chez l'habitant: dans un très petit village, nous avons été accueillis très gentiment par une famille, dans leur maison en bois, sur pilotis, les bêtes dorment sous la maison comme dans nos campagnes autrefois, à l'étage, pas de meubles, on dort à même le sol sur une natte, sur laquelle ils installent un matelas très fin, un oreiller et une grosse couverture parce que la nuit il fait froid et humide. Pour les toilettes, comme partout c'est la cabane au fond du jardin. Pour la salle de bain, ça se complique. Ici on se lave habillé d'un longyi (sorte de pareo porté autant par les hommes que par les femmes). Il y a une grosse cuve au fond du jardin, et on s'asperge devant tout le monde en essayant de ne pas perdre le longyi, autant dire qu'on n'était pas super propres (les mecs sont toujours avantagés) . La cuisine, c'est une petite hutte à part, ou on fait le feu et on cuit un plat après l'autre patiemment.

La nuit dans le monastère: nous avons dormi dans la salle commune sur le parquet de bois ciré, sur les mêmes petits lits que chez l'habitant, séparés de la salle par une petite cloison. Le matin à 5 heures nous avons été réveillés par les moines qui sont se sont tous mis à chanter avec entrain. Les toilettes dans la cabane au fond du jardin et la salle de bain améliorée ici puisqu'on peut se cacher derrière une paroi bétonnée et faire une toilette complète à l'eau glacée que l'on puise au puits. A notre départ nous avons fait un don au monastère (obligatoire en échange du logis) et un moine nous a gratifié d'une petite cérémonie de "good luck" en nous remettant des bracelets (avec 5 noeuds représantant les 5 principes fondamentaux des bouddhistes : ne pas tuer, ne pas voler, ne pas mentir, ne pas boire, ne pas mal se conduire sexuellement).

Les repas : délicieux, notre cuisto est trop fort, il nous a même fait des frites !

Samedi 16 avril - Dimanche 17 avril

Départ en fin d'après-midi dans un bus pour touristes en mal de déplacements direction Kalaw avec Rachid et Barbara. Ce mini-bus a été affrété pour dépanner les touristes qui voulaient s'échapper de Bagan. A cause de la Fête de l'eau, tout le monde est bloqué à Bagan, donc ce mini-bus est une aubaine !

Chez nous, il finirait de moisir au fin fond d'une casse, mais ici il roule. Il n'y a plus de porte, le siège qu'on aurait attribué à une seule personne, ici c'est pour 2. Je suis donc assise sur une seule fesse pour une dizaine d'heures. Le pauvre mini-bus tombe en panne 2 fois.

La première panne a duré 3 heures : arrêt dans un village devant l'unique café ou les moines (du jeune novice au plus vieux) étaient installés pour regarder un match de foot (les mecs ici sont dingues de foot, un des premiers mots prononcés c'est "Zizou"). Ça les a bien divertis de nous voir débarquer. Au début, on était tous un peu timides, on tournait autour du troquet, finalement la pause a duré, on s'est donc assis, puis le match terminé, on s'est dit qu'on allait commander à boire, puis aller aux toilettes, tiens finalement on a bien le temps de manger un morceau...

Deuxième pause en plein milieu de la nuit en rase campagne, des coups de masse sur l'essieu (?) m'ont réveillée : qu'est-ce qui se passe, on perd une roue ?

Arrivée enfin à Kalaw, en vrac ! Nous avons repris une chambre double avec Rachid dans une GH très sympa (Eastern Paradise).

La question, c'est : est-ce que je fais le trek de 3 Kalaw-Inle jours ou pas ? En l'espace d'une journée, c'est oui sûrement, oui peut-être, finalement non, oui, non, peut-être... enfin je ne le sens pas ! Les autres me vendent l'affaire comme une balade sympathique, facile. OK pas de problème, OKAY J'Y VAIS !

Samedi 16 avril

Dernier jour à Bagan. Avec Rachid, Barbara, une allemande, et Ross, un anglais, nous avons partagé un taxi pour sortir un peu de Bagan, tenter d'échapper à la fête de l'eau et aller visiter le Mont Popa. Beaucoup de marches à monter, comme d'habitude. C'est beau = c'est haut !

Ça n'était pas une visite indispensable, mais ça permet d'échapper momentanément, seulement, à la Fête de l'eau.

Pas assez malheureusement ! Au retour, j'étais sur un trishaw et j'ai littéralement pris une douche avec mon sac et mon appareil photo ne fonctionne plus. Fait chier, faut que j'attende d'être à Yangon pour voir si c'est réparable.

La fête de l'eau: c'est sympa 5 minutes et surtout de loin ! C'est les vacances pour les Birmans et tout est plein, les transports fonctionnent au ralenti, il faut jongler entre les bus pleins, ceux qui ne circulent pas... Et dans la rue, plus les jours passent, plus les gens sont excités et saouls.

Voila le genre de scène qui se reproduit toute la journée : des jeunes circulent à l'arrière de pick-up, de camions, de tracteurs, ou à plusieurs sur des scooters... ils sont souvent déguisés et maquillés pour l'occasion, et ils font des stops devant chaque maison où les attendent des arroseurs pour se faire arroser. Là on est devant la Winner GH, la famille et les touristes se prêtent au jeu.

Ceux qui ne veulent pas se faire arroser, s'arrêtent quand même, se font arroser, et remercient.

J'ai pris la photo devant notre GH juste avant la mort de mon appareil.

Jeudi 14 avril

Arrivée donc à Bagan, complètement cassée par le voyage en train. Je suis dans le taxi avec deux couples franco-allemands-anglo-australien qui évidemment vont à la même guest house que moi, la Winner GH ! Là, surprise, on se fait arrêter sur le bord de la route, il faut raquer 10$ l'entrée de la ville. On le savait, mais c'est surprenant ce péage à touristes.

A la Winner GH, je retrouve Rachid qui me propose de partager sa chambre double (je laisse la seule chambre dispo à un couple et j'ai tellement la flemme de chercher une chambre moi-même...). Confort très spartiate, mais ça le fait, les patrons sont adorables, les temples sont assez proches, la rue est bordée de restaurants. Rachid est de bonne compagnie, on se marre bien. Je l'observe, j'apprends plein de trucs de routard et j'essaye de retenir les leçons.

Pour passer l'après-midi cool, on loue une calèche histoire de visiter les principaux temples sans trop se fatiguer ! Encore une fois, il fait une chaleur écrasante.

Le site est magnifique. Des temples à perte de vue, des panoramas de cartes postales, pas trop de touristes. C'est l'extase.

Vendredi 15 avril

Petit tour des temples à vélo avec Rachid et le couple d'espagnols, Maya et Miguel. Le matin seulement, parce que la chaleur l'après-midi est intenable, c'est sieste obligatoire !

Et visite de la belle pagode Shwezigon

Mercredi 13 avril

Dernier jour à Mandalay et 1er jour de la Fête de l'eau. Levée tôt pour prendre un pick-up avec Maya et Miguel, les espagnols, et aller à Pyin U Lwin pour prendre le frais.

1ère aventure aujourd'hui : passer entre les seaux d'eau. On nous avait parlé d'une hystérie collective mais ça dépasse tout ce qu'on peut imaginer ! Les gens sont postés, embusqués au bord des routes, équipés de seaux d'eau, de tuyaux d'arrosage et ils arrosent copieusement tout ce qui passe, pick-up et touristes compris !

Après une heure passée à l'intérieur du pick-up, je lâche mon siège pour rejoindre les espagnols sur le toit pour sécher un peu.

2ème aventure : le toit du pick-up. Installés sur des bidons d'huile, assis sur des sacs à patates, le nez collé sur des sacs de poisson séché. Je me retiens à une corde, façon rodéo dans les virages (cf. photo jointe : vous me reconnaissez ? c'est moi sur le toit)

Pyin U Lwin ou Pyin Oo Lwin, ou Maymyo, c'est une jolie petite ville à une 60aine de km de Mandalay. Ancienne station d'altitude prisée par les anglais, elle garde une petite ambiance coloniale. La Fête de l'eau est suivie, mais c'est très gentil, c'est surtout des enfants qui balancent quelques seaux d'eau...

Nous avons bien apprécié la journée avant de quitter Mandalay dans cette ville tranquille, fraîche, à se balader au marché, dans les jolies rues ombragées et bordées de belles maisons colorées.

3ème aventure : le train de nuit pour aller à Bagan (10$)

Il doit dater des années 40, tout décrépi, pas la peine d'essayer de fermer une porte, il n'y en a pas ! Quand le train se met en marche, 1er effet kiss-cool : les seaux d'eau qu'on nous balance par la fenêtre, 2ème effet plus puissant : un mélange de tangage et de roulis, faut s'accrocher ! Sans compter sur des compagnons de voyage dont on se passerait bien : les grosses bestioles non identifiées qui volent et... se posent. A un moment, j'ai fixé mes yeux suppliants sur mon voisin thai, il a écrasé une grosse bestiole qui s'était invitée sur mon fauteuil... J'ai passé une nuit de merde.

Mardi 12 avril

Après avoir retrouvé Rachid, un français, dans la salle du petit-déj de la Royal GH, nous faisons des plans avec un couple d'espagnols, Miguel et Maya, pour nous rendre à Mingun dans l'après-midi.

L'objectif : trouver un pécheur pour nous y emmener dans son bateau sans passer par le bateau pour touristes. C'est Maya, la négociatrice, qui nous obtient un bon prix.

Arrivés à Mingun, nous sommes accueillis par les enfants, qui sont en vacances en ce moment et qui nous font faire le tour de la ville et nous aident à escalader les vieilles pierres. Voici, Kiki, ma petite copine pour l'après-midi, trop mignonne.

Je serais bien restée plus longtemps dans ce petit paradis de temples, mais il me semble que les étrangers n'ont pas le droit d'y dormir. Mingun, c'est un vrai coup de coeur !

Je me suis fait agrippée par toute une famille en haut d'un temple pour se faire prendre en photo avec moi ! Ils avaient l'air trop contents, franchement je ne vois pas ce qu'ils me trouvent... rouge, dégoulinant, sale. Je plais beaucoup ici, j'ai un succès dingue, ils me trouvent tous "beautiful", à moins qu'ils se foutent de ma gueule...