Clichy-Bangkok

Vendredi 10 - samedi 11 juin

Jeudi soir, j'étais au cyber café en train de vous raconter mes aventures palpitantes en compagnie de mes amies les bêtes, quand j'entends un pas discret "oh mais c'est La Rochelle!". C'était Jeanne et Sabine, les deux françaises rencontrées à Pakse. On se donne RV pour dîner dans une gargote, où elles m'invitent parce que c'est leur dernier soir : cailles grillées, saucisses grillées, légumes sautés à l'ail, bière bien fraîche, un régal... et elles ont la lumineuse idée de me faire visiter leur hôtel, le Sala Inpeng!... Et là, j'ai craqué ! c'est trop beau, je négocie mon emménagement pour le lendemain, avec petite ristourne : 170 000 k la nuit (attention, petit-dej compris !), soit 20$ la nuit, presque l'équivalent de 4 nuits dand mon hôtel sordide.

Vendredi matin j'arrive à la première heure avec mon gros sac à dos de routard, trop contente de quitter ma cellule carcérale au Siry 2. Et je signe pour 2 nuits, histoire de profiter au maximum de ce grand luxe.

Quelques bungalows en bois, sur pilotis, dans un style lao, petit balcon privé, dans un joli jardin fleuri, patron et staff adorable. La chambre : avec air con et fan, deux fenêtres et des volets en bois, un grand lit douillet avec des draps blancs vraiment blancs et vraiment propres, une moustiquaire, une table, une chaise, deux tables de nuit, des vraies lampes de chevet, un frigo, une déco raffinée, salle de bain privée avec eau chaude... aucun regret.

Vendredi, RdV pour déjeuner avec Jeanne et Sabine avant leur départ et avant de buller sur mon balcon en attendant le tuk tuk qui les emmène à l'aéroport. 

Samedi matin, surprise, on m'a servi le petit-dej sur mon balcon. Le pied.

Encore une mauvaise surprise côté photos : j'ai pourtant gravé un cd de photos en plus de la nouvelle clef USB, et je n'arrive à lire ni l'un ni l'autre. C'est vraiment pas de bol, tout doit être vérolé...

Mardi 7 juin - jeudi 9 juin

Je quitte Thaket, qui m'a servi d'étape, mais où je n'ai rien trouvé d'intéressant à voir ou à faire. Départ en bus "de luxe" pour Vientiane. Je suis surprise, je me demande même s'il n'y a pas une erreur... Nan nan, c'est bien mon bus, à 2 étages, grand confort, neuf. C'est après le départ que je me rend compte que le bus a beau être différent, pas les arrêts intempestifs. Au bout de 2 minutes après le départ de la gare routière, premier arrêt de 20 minutes au bord de la route pour 1) charger du monde, 2) pour que les passagers achètent à manger. Faudrait quand même m'expliquer pourquoi les gens ne montent pas comme tout le monde à la gare routière et pourquoi les gens n'ont pas acheté à manger avant de monter dans le bus.

Les GH sont un peu plus chères à Vientiane, du coup j'atterris dans l'une des plus déprimantes, Syri 2, pour 50 000 K, shared bathroom, pas de fenêtre.

Après inspection du lit, petites taches suspectes sur les draps... des punaises de lit ? Bed bugs in English : tous les voyageurs en parlent, mais c'est flippant d'en rencontrer. Me voila prise dune grosse psychose : je me suis fait bouffer il y a un ou deux jours et je n'ai pas envie de servir de repas toutes les nuits à ces bestioles !

1) je n'ai quasiment pas dormi : lumière allumée parce qu'il parait qu'elles n'aiment pas la lumière (moi non plus : sale néon à lumière blafarde) et réveillée toutes les heures pour guetter les bestioles sur le drap blanc

Le lendemain, intendance. Je suis à fond dans la lutte anti-bestioles. Nettoyage au jet d'eau du sac à Jean-Carl (pas du luxe puisque le sac est mis dans des soutes de bus pas très clean), j'ai mis tous mes vêtements à laver, j'ai acheté un lait pour le corps à la citronnelle (effet psychologique) et le soir, comble de la parano, j'ai répertorié toutes les piqures existantes pour pouvoir comparer le lendemain matin.

Mis à part mes problèmes de piqures, Vientiane c'est une petite ville sympa un peu dans le même genre que Phnom Penh : difficile de croire que c'est une capitale, il y a un front de rivière (Mekong) avec promenade aménagée dont une partie avec des appareils de muscu, un petit centre-ville mignon, des restaus, bars et boutiques sympas. C'est plaisant de se promener dans une vraie ville enfin ! 

En revanche, petite déception côté visites. Comme au Cambodge, je feuillette le Routard, je vois des visites qui ont l'air intéressantes, je paye, c'est en travaux (oui tout ce que je visite est en travaux !) et il n'y a rien à voir... Je me suis fait avoir avec un temple et un musée.

Coté miam : j'abandonne le régime baguette et je suis à fond dans les spécialités (jusque-là je n'avais rien mangé de bouleversant).

Aw Laam : des saveurs inconnues, un bon point

Laap : plat "national". Viande hachée très finement avec des épices, de l'ail, de la menthe.

Je suis entrée dans un supermarché : il y avait du chocolat et du fromage. Et bien comme dirait VGE "ça me fait quelque chose".

Dimanche 5 - lundi 6 juin

Départ en bus local pour Thakek : l'aventure continue...

Même les bus birmans ne sont pas dans cet état ! Mon bus est tout pourri, bon pour la décharge. Je me demande si on ne va pas perdre un truc en cours de route, genre un pneu ou mon sac à dos qui est dans la soute. En tout cas, le plafond goutte (un truc noir) sur le siège à coté de moi.

Comme d'habitude on s'est arrêtés toutes les 10 minutes sur le bord de la route pour charger, décharger des gens et acheter à manger, et quand les passagers ne descendent pas se sont les dames et les gamines qui montent avec leurs victuailles qu'elles agitent sous ton nez, puis on a chargé un mec et son scooter, qui du coup encombre l'entrée, puis on s'est arrêtés a nouveau et on a changé de bus, puis on s'est arrêtés 2 heures à Savannakhet sans explications.

Arrivée après 7 heures de route à Thakhek. Direction la GH Travel Lodge (un peu loin du "centre", des punaises de lit en cadeau).

La GH est le camp de base de ceux qui font le "loop". C'est une excursion à moto de plusieurs jours conseillée par le Lonely Planet. Ceux qui ne l'ont pas fait demandent conseil à ceux qui l'ont fait, et ceux-là passent pour des héros ! Et les discussions sont assez comiques.

Le clou du spectacle c'est cet anglais qui revient de l'hôpital avec une jambe dans le plâtre, une allemande a un peu de succès aussi avec une vilaine blessure à la jambe. J'apprendrai quelques semaines plus tard que ce loop n'a de magique que le fait de pouvoir passer plusieurs jours à crapahuter en liberté sur une moto et que les paysages ne sont pas bouleversants (c'est Gustav qui le dit).

Le lendemain, je pars avec un allemand rencontré à la GH, chercher des infos sur les treks dans la région (la moto, très peu pour nous, surtout sous la flotte). Finalement on ne fera pas le trek parce qu'on est que deux et qu'on nous demande un prix indécent pour marcher dans la gadou ! Dommage, la région a l'air splendide, tous ceux qui qui en reviennent et ne sont pas blessés disent que c'est leur plus belle balade au Laos ! Forcément, ça rend jaloux. Mais après coup, pas de regret.

En attendant, ça m'a permis de faire une pause à mi-chemin entre Thakhek et Vientiane (le trajet est trop long dans les conditions décrites ci-dessus), de m'ennuyer ferme pendant une journée (il n'y a pas grand chose à voir, j'ai quand même pris quelques photos), mais aussi de faire deux bonnes nuits de 9 à 10h de sommeil (et de chopper plein de piqûres de ces foutues punaises de lit).

Vendredi 3 juin

Aujourd'hui, il pleut averse, c'est déprimant ! Je quitte Champassak pour Pakse.

Départ de la GH en bus-pick up bâché (mais l'eau me coule dans le cou tout le trajet). Environ 30 mn de route : c'est une nouvelle route qui relie Champassak à Pakse, ce qui m'évite de refaire tout le cirque en sens inverse en barcasse.

Arrivée à Pakse, je prend une chambre avec SdB à partager à la Sabaidee 2 pour 45000 k, c'est propre mais super bruyant à cause de travaux qui commencent à 6h du mat pour finir vers 5h30 de l'après-midi, pour la sieste, c'est râpé !

J'ai à nouveau rencontré le français de Champassak qui m'a encore donné quelques bons conseils pour occuper ma journée (à peine arrivée, je pense déjà mourir d'ennui dans cette ville).

J'ai donc pris un café (un vrai) et une chocolatine au Café Sinouk, c'est bon comme là-bas dis ! Puis, toujours sur ses conseils, je suis allée au marché. C'est un grand marché très représentatif des marchés que je peux voir depuis 2 mois : on y vend de tout, des outils, de la vaisselle, des produits de beauté, des produits d'entretien, des vêtements... il y a même des salons de coiffure, des restaurants, et si une dame a envie de faire couper les ongles des pieds, entre deux marmites c'est possible !

Ici, les gens sont plus réservés qu'au Cambodge et en Birmanie, il ne cherchent pas du tout à me faire la conversation, à savoir qui je suis, d'où je viens, où je vais etc. C'est moi qui suis obligée de faire le premier pas et d'entamer la conversation.

Je continue mon régime sandwich baguette, c'est bon et c'est pas cher.

Samedi 4 juin

Circuit d'une journée dans les Bolovens organisé par ma GH et M. Vong (patron de la GH qui parle un français impeccable et qui est très impliqué dans le développement des Bolovens : construction d'écoles, ouverture dune bibliothèque dans un village...).

Il y a avec moi un chauffeur, un guide, 2 filles russes, 1 anglais, 1 australien et 2 françaises d'une 60aine d'années.

Nous avons visité : une plantation de thé, une plantation de café, des villages animistes (où on s'est sentis comme des voyeurs au zoo, c'était très embarrassant) et 3 cascades (Tad Fane, Tad Lo, Tad Yuang).

En règle générale, je n'aime pas trop les circuits en bus ou mini-van, mais celui-ci était intéressant, surtout grâce au guide, et on s'est bien marrées avec les françaises. j'ai passé une super journée.

Jeudi 2 juin

Je vais jusqu'au Wat Phou à vélo, 10 Km aller, donc 10 km retour sous un soleil radieux. Et encore, j'ai de la chance, c'est plat.

Beau temple en ruine, adossé à la colline, c'est un endroit plein de charme, très reposant qui rappelle les temples d'Angkor. Et comme partout, la visite se mérite puisqu'il faut grimper pas mal de marches assez raides pour accéder au sommet.

J'ai déjeuné avec un français qui travaille à Champassak et qui me conseille le salon de massage de sa femme, juste a côté de la GH pour terminer la journée. Franchement, je l'ai bien mérité ce massage, et la douche, et le fruit shake. Demain, je me remets en route pour Pakse.

Mercredi 1er juin

Après avoir dit au revoir à Emily (ça m'a bien boostée de passer quelques jours en sa compagnie, même si on a passé notre temps à glander dans les hamacs), j'ai entamé, encore une fois, un voyage assez rock'n roll. J'ai l'air de me plaindre, mais en fait j'adore ça ! C'est... pittoresque, et si ça n'est pas trop galère ça me fait bien marrer, après.

Nous sommes montés assez nombreux avec nos bagages dans une barcasse à moteur pour atteindre le continent. Puis nous avons attendu presqu'une heure (je rappelle qu'il fait extrêmement chaud et humide) un mini-van qui va en direction de Pakse. Après 2h00 de route, le staff (le même que pour le trajet Phnom Penh - Don Det: ça aurait du me mettre la puce à l'oreille) me débarque sur le bord de la route, au milieu de nulle part en m'assurant qu'une moto allait venir me chercher pour m'emmener au port (Champassak se trouve sur l'autre rive du Mekong).

J'ai laissé largement sa chance à la moto d'arriver. Rien !

Personne ne parle anglais et personne ne se précipite pour m'aider. J'ai même l'impression d'être transparente. Ça c'est le Laos.

Je prend mon sac à dos et j'entame la marche sur la route qui mène au port (pas d'excès de zèle de ma part, je pensais faire du stop). Au bout de 5 mn, j'arrête une voiture, qui est en fait un taxi collectif, qui me dépose au port. Heureusement, car il y a 6 km. je n'aurais pas pu les faire, sachant que mon backpack pèse une tonne.

Le port : en fait la berge au bord du Mekong où attendent les pirogues des pêcheurs. Arrivée à Champassak en pirogue, c'est cool non ? Depuis 2 mois, en moyen de transport, il me manque le char à boeufs et l'éléphant. Je ne désespère pas.

Ici, c'est assez différent du Cambodge. Aucun tuk tuk ne s'empresse autour de moi pour me vendre une course. Tout le monde m'ignore. Même à la GH (Anouxa GH, très jolie, au bord du Mekong, avec jardin et hamac), le patron préfère me louer un vélo plutôt qu'un tour en moto 8 fois plus cher ! Je n'en reviens pas.

Champassak, vue canon sur le Mekong.

Dimanche 29 - mardi 31 mai

Les journées passent doucement ici, il n'y a pas grand chose à faire a part buller dans un hamac en admirant le paysage qui est magnifique, mater la faune (les touristes), faire le tour de l'île à vélo... 

Mis à part les bars où Bob Marley chante du matin au soir, c'est une île très paisible, 2 chemins de terre en font le tour, au milieu des champs, des villages, les animaux de la ferme.

Et beaucoup de voyageurs avec qui papoter. La plupart ne sont pas dans leur état normal, ça fait partie du charme de l'île je suppose. Tous ceux que je rencontre depuis mon départ sont sur la route pour au moins 5 mois avec de plus ou moins bons tuyaux pour le reste de mon voyage (en fait, les goûts et les couleurs comme on dit !...).

Mardi, c'est mon dernier jour, celui de l'exploration à vélo avec Emily. Il était temps qu'on s'y mette ! Il fait tellement chaud qu'au bout d'un quart d'heure, on faisait déjà un stop dans une GH pour boire une citronnade.

Mission accomplie malgré la chaleur, nous sommes arrivées aux chutes (et à la plage) de Don Khone. La baignade dans le Mekong a été la bienvenue, les courants étant assez puissants, je me suis contentée de faire trempette mais accrochée à un rocher. A cet endroit le paysage est spectaculaire.

Samedi 28 mai

Départ à 6:45 de Phnom Penh pour le Laos dans un bus Sorya. Le voyage a coûté la modique somme de 20 $, soi-disant tout compris, bus, passage de frontière, bateau pour Don Det (4000 îles).

Tout d'abord, le bus : un bus couchettes en pleine journée! Étonnant. Tu passes 10h allongé, j'avais encore jamais vu ça.

La route : en travaux sur quasiment tout le trajet. On s'est tapé de la piste, des trous, de la poussière... Même la frontière est en travaux. Le bus s'y est d'ailleurs enlisé.

Le passage de frontière : 1ère arnaque. Tu dois payer l'officier cambodgien qui tamponne le passeport, tu dois payer le gars de la compagnie Sorya pour ses bons services (il collecte les passeports et les passe au douanier).

Le bateau : 2ème arnaque. Il faut payer le bateau (barcasse) parce que finalement ça n'est pas compris dans le tarif...

Finalement, nous sommes bien arrivés à Don Det. Je dis nous parce que je partage un bungalow avec Emily, une américaine rencontrée dans le bus. Je me plaignais au Cambodge de ne rencontrer personne, ici c'est tout le contraire, tout le monde se parle. Faut dire que sur Don Det, l'alcool coule à flots, Bob Marley tourne en boucle et l'herbe aussi (tout le monde est vraiment "happy"). Nous passons pas mal de temps vautrées dans les coussins du bar en face de notre bungalow. Vue splendide. Couchers de soleil dingues.

Même si j'ai abrégé mon voyage au Cambodge, même si j'étais un peu déçue, avec un peu de recul, c'était top.

Après une rapide analyse, je pense que la Birmanie c'était trop bien pour commencer ce voyage et que rien ne souffre la comparaison. En plus, j'étais assez entourée en Birmanie et pas du tout au Cambodge, j'ai rencontré très peu de voyageurs occidentaux, d'où une impression d'ennui parfois.

L'atout charme ici c'est les gens !

En termes de visites, bien sûr et 1ère position : Angkor,

Ensuite : la nature, la campagne, les paysages

A l'attention des filles qui voyagent seules :

les mecs m'invitent souvent à aller boire un verre : soit c'est pour me vendre ensuite un tour en tuk tuk, soit c'est pour me dire qu'ils m'aiment (au premier regard c'est possible non ?). La 1ère fois je me suis fait avoir, je ne savais plus comment me dépêtrer du gars qui me tenait la main et la couvrait de baisers... c'était vraiment embarrassant. Maintenant, je détecte leur oeil qui frise quand ils m'invitent et je décline. Mais j'ai mis 6 mois à me rendre compte qu'en Asie du sud est, quel que soit le pays, rien n'est gratuit.

Mais voyager seule ici, c'est très facile, pas du tout anxiogène, malgré les sollicitations.

Le dollar est roi, les riels servent pour les tous petits achats, pour rendre la monnaie et de centimes (2 000 riels = 0.50 $)

Jeudi 26 mai

Journée plage sur l'île au Lapin avec deux françaises rencontrées sur le port. Super journée à buller sur une belle plage. Nous avons mangé du bon poisson frais du jour et grillé sur la plage. Les filles sont restées sur l'île pour y passer la nuit, pour ma part, je suis repartie sur Kampot vers 16h, j'ai eu peur de l'ambiance Robinson Crusoe, du manque d'électricité le soir et de m'ennuyer ferme toute la soirée. Le confort sur l'île est minimum.

Le retour en bateau a été rock n'roll sur une mer démontée. J'ai cru plusieurs fois que c'était la fin tellement la barcasse gîtait, d'ailleurs j'étais obligée de m'accrocher aux lattes du bateau pour ne pas tomber par-dessus bord. Et je n'exagère pas, les 30 minutes ont été très très longues !

Je suis arrivée en retard pour mon transfert en bus sur Kampot. Les mecs de l'agence après une heure de réflexion m'ont trouvé une solution : un chauffeur de tuk tuk rentrait à vide sur Kampot. Je lui ai quand même laissé un bon pourboire.

Vendredi 27 mai

Retour Phnom Penh en bus Capitol (4$) avant départ le lendemain pour le Laos et les 4000 îles.

Pour changer, je ne suis pas retournée à Okay GH mais à Happy GH juste en face, après en avoir visité 2 autres au style chinois, moches sans charme. Au moins ici, il y a une grande salle commune avec TV, musique, internet, restaurant et de l'ambiance.